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PUBLIÉ LE 05/11/2024

Aujourd’hui, environ 75 % des cancers du poumon sont diagnostiqués à un stade avancé ou métastatique, les traitements à visée curative ne sont alors plus envisageables (1). Pourtant, le diagnostic précoce de la maladie permettrait d’augmenter les chances de guérison (1, 2). C’est pourquoi, en attendant le démarrage du programme pilote de dépistage organisé des cancers du poumon de l’INCa (3), les sociétés savantes recommandent le dépistage ciblé des populations à risque (2).

Les pharmaciens pourraient jouer un rôle important dans ce dépistage ciblé du cancer du poumon (4-6).

PLUS TÔT CE CANCER EST DIAGNOSTIQUÉ,
MEILLEURES SONT LES CHANCES
DE GUÉRISON (1).

Le rôle du pharmacien d’officine

Les pharmaciens d’officine, en tant que professionnels de santé de proximité et de confiance des Français, jouent un rôle clé dans la prévention et la lutte contre le cancer du poumon à travers leur mission de conseil et de délivrance de substituts nicotiniques, entre autres (4, 7, 8). Ils pourraient aussi avoir un rôle prépondérant dans le parcours de dépistage du cancer du poumon en étant un pivot de l’orientation vers les médecins généralistes des personnes à risque ou en cas de symptômes évocateurs persistants (4-6, 9).

Les symptômes fréquents combinent des problèmes respiratoires et une altération inexpliquée de l’état général (9) : 

Apparition ou majoration d’une toux de bronchite chronique.

Expectorations (crachats) sanguinolentes (hémoptysie).

Apparition ou aggravation d’une dyspnée ou essoufflement, en l’absence de problèmes cardiaques avérés.

Infection pulmonaire (bronchite ou pneumonie) à répétition.

Douleurs importantes aiguës ou chroniques (comme un point de côté évoquant un déchirement musculaire, des douleurs de l’épaule évoquant un rhumatisme).

Fatigue inhabituelle et persistante.

Perte d’appétit et/ou de poids.

Les bonnes pratiques de dépistage individuel

Les sociétés savantes recommandent de proposer un dépistage ciblé aux personnes remplissant tous les critères suivants réunis (2) :

  • Âgées de 50 à 74 ans.
  • Présentant un tabagisme de 10 cigarettes/jour, pendant plus de 30 ans ou plus de 15 cigarettes/jour pendant plus de 25 ans.
  • Tabagisme actif ou sevré depuis moins de 10 ans.

L’examen de référence est le scanner à faible dose non injecté

Dans le cadre du dépistage du cancer du poumon, un scanner à faible dose doit être réalisé à un an d’intervalle pour les deux premiers examens, puis tous les deux ans après deux examens négatifs et en l’absence d’emphysème ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive (2).

En savoir plus sur le cancer du poumon et le collectif « Ensemble nous poumons »

Le collectif « Ensemble nous poumons », créé et soutenu par AstraZeneca, est constitué d’experts de la prise en charge du cancer du poumon (oncologues, radiothérapeutes, pneumologues, chirurgiens thoraciques, radiologues, pathologistes et associations de patients) qui ont pour mission d’informer et de sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur le cancer du poumon pour favoriser un diagnostic précoce de la maladie.


Pour en savoir plus sur le collectif et sur le cancer du poumon, rendez-vous sur notre site internet

ensemblenouspoumons.astrazeneca.fr


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Références

  1. Debieuvre, Didier et al. The Lancet regional health. Europe vol. 22 100492. 29 Aug. 2022 •
  2. Couraud S, Ferretti G,Milleron B et al. Recommandations de l’Intergroupe francophone de cancérologie thoracique, de la Société de pneumologie de langue française, et de la Société d’imagerie thoracique sur le dépistage du cancer bronchopulmonaire par tomodensitométrie à faible dose d’irradiation. Rev Mal Respir. 2021;38(3):310-25.
  3. Institut National du Cancer (INCa). Appel à candidatures 2024 Dépistage des cancers du poumon – Programme pilote [en ligne]. [Consulté le 06/09/2024]. Disponible à l’adresse : https://www.e-cancer.fr/Institut-national-du-cancer/Appels-a-projets/Appels-a-projets-en-cours/DEPKPOUMON24
  4. Étude Harris Interactive/Pharmactiv. Les Français et leurs attentes vis-à-vis des pharmaciens. 2019.
  5. Havlicek AJ, Mansell H. The community pharmacist’s role in cancer screening and prevention. Can Pharm J. 2016;149(5):274-82.
  6. Holland-Hart D, McCutchan GM, Quinn-Scoggins HD et al. Feasibility and acceptability of a community pharmacy referral service for suspected lung cancer symptoms. BMJ Open Respir Res. 2021;8(1):e000772.
  7. Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions (RESPADD). Guide de l’addictologie en pharmacie d’officine [en ligne]. [Consulté le 06/09/2024]. Disponible à l’adresse : https://www.respadd.org/wp-content/uploads/2018/09/Guide-addictologie.pdf
  8. Le Quotidien du Pharmacien. Une expérimentation de prescription de substituts nicotiniques par le pharmacien lancée en 2024. 7 décembre 2023.
  9. Institut National du Cancer (INCa). Les traitements des cancers du poumon. Collection Guides patients Cancer info. Novembre 2017.

Communiqué par Astrazeneca

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